Baume de la Favière (39)

Situation

x = 887,53 ; y = 2197,138 ; z = 1070 m

Historique des explorations

1973-1974

  • Découverte de l’orifice par le Groupe Spéléo Risoux Mont-Noir de Mouthe (A. Letoublon, R. Limacher) ;
  • désobstruction du passage à -8 et exploration jusqu’à -40 fin 1973, puis -93 au printemps 1974. Ces découvertes restent confidentielles.

1982-1983

  • Reprise des explorations après 8 ans d’oubli par les 3 fils Letoublon. Cote -153 atteinte dans le réseau des Grands Puits. Explorations toujours non divulguées.

1984-1985

  • À l’automne 1984, le spéléo-club San-Claudien apprend l’existence de cette belle cavité et reprend systématiquement toutes les amorces de départs dans les grands puits. Franchissement d’une ouverture en paroi à -23, découverte du Réseau de la Lucarne et descente jusqu’à -120 ;
  • en collaboration avec le spéléo-club du Jura, la cote -229 est atteinte en deux expéditions début janvier 1985 sous des températures sibériennes (-41 °C à Mouthe) ;
  • en février 1985, un traçage à la fluorescéine met en évidence la relation entre la Favière et les sources de l’Ain et de la Papeterie distantes resp. de 7 et 8,6 km.

2001

  • Jonction après élargissement du fond du réseau des Grands Puits avec le réseau de la Lucarne vers -150 par un collectif (GRS Besain, ASS Port Lesney, et SCFR Arinthod) ;
  • autre élargissement et prolongement au fond du réseau de la Lucarne où le point bas passe de -229 à -255 m.

Descriptif

Avec ses enchaînements de puits et son profil exclusivement vertical, la Baume de la Favière constitue un terrain de jeu idéal pour les amateurs de cordes et aficionados de l’équipement. Hormis quelques sommets de puits un peu étroits, la progression ne comporte pas d’obstacle majeur si l’on se cantonne aux itinéraires classiques. De plus la propreté de la roche contribue largement au plaisir final avec une corvée de nettoyage des plus réduite !

Remarque

La cavité est praticable tous temps. Toutefois, un petit ruisselet cascade dans les puits à partir de -150 et peut devenir gênant en période très pluvieuse.

Bibliographie

  • L’Écho des Cavernes n° 32-35 — Spéléo-Club San-Claudien, 1985.
  • Spelunca n° 17 — Bulletin de la fédération française de Spéléologie, 1985.
  • Le plateau de Nozeroy et la chaîne de la Haute-Joux — P. Lafosse ,1984 (Maîtrise Univ. Dijon).
  • Spéléologie en Franche-Comté — Y. Aucant, J.-C. Frachon, C. Schmitt, 1990.
  • Spéléologie dans le Jura, tome 1 — CDS 39, 1999.